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Les lauréats 2009 |
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Présentation
Vous
aimez la poésie ?
Vous
aimez en écrire ?
Voici le temps de
la 3ème édition du Concours de création poétique.
TOUS, vous êtes
invités à exprimer votre talent, vos idées, vos émotions
en écrivant
un
poème personnel original.
- Chaque participant
inventera et écrira un poème sur le thème de son
choix.
- Aucune contrainte
de forme n’est imposée : l’on
peut décider
de s’exprimer en alexandrins ou en vers libres, opter pour la prose
poétique
ou le sonnet...
- Le poème devra être saisi en traitement de texte,
sur une feuille A4 dans une police bien lisible.
NOUVEAUTÉ CETTE ANNÉE :
Participez à « Poésie
en Liberté » sur INTERNET…et soyez peut-être
publiés !
Renseignements auprès
de M. BOUMARD.
Munissez-vous de
votre poème sur support numérique
(Clé USB)
DATES LIMITES :
- 5
AVRIL 2009 pour « Poésie en Liberté »
- 30
AVRIL 2009 pour l’édition de SION.
À vos
plumes...
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Les
Lauréats 2009
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Anges
ou démons
Un ange ou un démon, c’est là une
question
Sans réponse, hélas, pour mon cœur, je le crains
Cette blessure infâme fait couler en mon sein
Les larmes ensanglantées de mon indécision
Mon cœur est seul coupable
de cette trahison
Excuse-moi mais je t’aime et mon cœur n’est plus rien
Il n’est plus qu’à toi seule, l’invisible vaurien
Et t’épie silencieux, sans la moindre raison.
Amour, la maladie que mon âme
subit
N’est que passion pour toi dont mon cœur s’est épris
Guerre si fratricide, entre l’âme et le corps.
Excuse mon audace et ces vers que tu lis
Laisse donc ce papier, puis réjouis-toi dès lors
Et agrée je te prie mon amour pour la vie
Pierre
d’Huy (Première S1)
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L’étincelle
Seul sans personne
La vie n’est pas
L’espoir n’est plus
Les sentiments disparaissent
La volonté s’atténue
L’intérêt n’y est plus
Les autres nous abandonnent
Les pensées sont à la mort
Elle nous entend
Et elle nous attend
Rien ne nous sépare d’elle
Sans la foi sans l’espoir
La vie, la mort
Aucune différence
Là où dieu nous abandonne
Et où même la mort ne veut pas de nous
Alors le corps, les pensées
Et même l’âme se dispersent
Rien ne peut consolider le puzzle
Et seule la mort nous obsède
On ne peut rester seul
Mais la présence devient inutile
On y est habitué : la solitude
Plus rien n’a d’importance
L’étincelle nous a quitté
Gaëtan Courtois (Troisième C)
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Demi-Sommeil
Stop. Indécis. Mécanique
silence.
Frappe des secondes, rythme du pendule,
Stop. Immobile. Onirique romance.
Tonnerre en chaque heure, sursaut somnambule,
Stop. Fabuleuse expansion de nos sens,
Calme soulèvement de
la poitrine.
Œ
il fixé dans le vide, regard plein,
Inspire, expire. La pensée libertine,
Fuyante, libre et tonnante. L’Être incertain.
Inspire, expire. Et l’âme se veut fine.
Le regard fuit, pensif, se fait couvrir,
Pris dans l’inconscient, par tous rejeté.
La paupière cache un temps qu’on étire,
Pudique rideau pour rêves envolés.
L’œil se clôt. S’oublier et s’endormir.
Ana
BORDENAVE (Première L)
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Seule
Seule dans le vide de l’existence
Mon âme pleure lorsque c’est à toi qu’elle pense
Elle, qu’un seul de tes regards pouvait animer,
Est maintenant perdue et s’est mise à saigner.
Ce sang, noyé des larmes qui s’écoule de mon cœur,
Ce sang bout encore au seul souvenir de ton odeur.
Seule, je sens que le froid me gagne
Le froid d’un abandon qui jamais ne nous épargne.
Toi parti, mon monde s’est écroulé
Tous mes espoirs, tous mes projets sont partis en fumée
C’est une moitié de cœur que, sans pitié, tu
m’as ravi
Et c’est une partie de moi qui avec toi s’est évanouie
Seule au bord du gouffre qu’est
devenu ma vie
Je t’avais donné mon âme et aujourd’hui j’en
paie le prix
Pourquoi ? Pourquoi toi ? Je suis assaillie de questions
Et les rivages de mon esprit sont un champ de bataille à l’abandon
Je t’aimais tant, j’aimais tant te voir, t’entendre,
J’avais trouvé le bonheur, on est venu me le prendre
Seule depuis que tes yeux ne me cherchent plus
Ton sourire tendre jamais ne m’apparaîtra plus
Les souvenirs de ta voix, de ta chaleur, de ton rire,
De ton image, ancrés en moi, menacent pourtant de s’enfuir
Laissez-moi m’éteindre, disparaître et rejoindre mon étoile
Car sans toi à mes côtés, tout ici m’est bien égal…
Céline BONNIN (Seconde 2)
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